Le médecin genevois, qui a représenté la Suisse au sein du comité institué par le Conseil de l’Europe pour inspecter les lieux de détention, s’apprête à passer le témoin. Pour «Le Temps», il revient sur cette expérience forte qui l’a mené dans des endroits très secrets et emplis de souffrances C’est sa dernière semaine comme représentant de la Suisse au sein du Comité anti-torture du Conseil de l’Europe (CPT). Le professeur Hans Wolff, responsable de la médecine pénitentiaire genevoise, désormais également chef du Département de médecine communautaire et de premier recours (DMCPR) des HUG, va passer le témoin au Zurichois Ronald Gramigna, qui a dirigé la section exécution des peines et mesures au sein de l’Office fédéral de la justice. Pour Le Temps , Hans Wolff revient sur son expérience d’inspecteur des droits humains, chargé de sillonner ces lieux d’enfermement que sont les prisons, les centres pour mineurs, les postes de police, les centres de rétention pour migrants ou encore les hôpitaux psychiatriques. Toujours à l’écoute de la souffrance des personnes privées de liberté afin de renforcer leur protection contre les traitements indignes. Le Temps: Trois mandats, soit douze années de comité anti-torture, cela vous marque pour toujours? Voir plus