« Ça a l’air tellement compliqué, ce que vous exprimez » : l’ancien président-directeur du Louvre bousculé par les sénateurs

Il a eu beau répéter pendant près de deux heures « soyez rassurés », Jean-Luc Martinez, ancien président-directeur du Louvre, a eu du mal à apporter des réponses claires aux membres de la commission culture du Sénat, qui l’auditionnaient ce mardi pour tenter de faire la lumière autour du vol des bijoux. « Il est sidérant de constater que les failles de sécurité avaient toutes été identifiées par des travaux d’audit menés sous votre présidence », attaque d’entrée de jeu Laurent Lafon, président de la commission. En cause, principalement, la sécurisation de la fenêtre de la galerie d’Apollon , par laquelle les malfaiteurs sont entrés sans difficulté dans le musée le 19 octobre dernier. Accompagné par trois membres de son ancienne équipe, Jean-Luc Martinez tient d’abord a souligné que, « comme tous les citoyens français », il a été « frappé », « meurtri » par ce vol. Dans un long discours préliminaire, l’ancien président directeur martèle qu’il a tout mis en œuvre pour assurer une continuité de service public au moment de la passation des pouvoirs avec Laurence des Cars . À la question « comment expliquez-vous que l’actuelle équipe n’ait pas eu connaissance des audits de 2019 et 2017 ( qui évoque précisément le risque de vol dans cette partie du musée et les moyens pour y remédier ) ? », sa réponse reste floue.