La pénible ligne de défense de Karim Braire, le surfeur mythomane

Il concède a minima, même devant l’évidence. Depuis ce lundi 15 décembre, Karim Braire comparaît devant la Cour criminelle de Pau (Pyrénées-Atlantiques ), pour répondre de faits de torture, viol et violences sur sa compagne et ses enfants. Après le récit glaçant des « 14 années d’horreur » décrites à la barre, la veille, par Myriam, après « la peur constante de mourir » confiée par sa fille Maya (le prénom a été changé), 15 ans, c’était au tour de l’accusé de s’exprimer ce mardi et de reconnaître « dix épisodes violents en quatorze ans » envers Myriam et, pour la première fois, les « fessées, claques, tapes dans le dos » sur ses enfants. « J’ai été amené à corriger les enfants. J’ai été élevé comme ça, c’est culturel, ça ne me choque pas », entame le quadragénaire, dont trois enfants ont rapporté des coups , insultes et humiliations. « C’est culturel de les frapper avec un câble électrique ? », ironise Christel Cariou, la présidente. « Ça n’est pas arrivé, c’est ce qu’on leur a demandé de dire », assure Karim Braire, « surfeur professionnel » autoproclamé, qui répétera le même argument au sujet d’autres témoignages défavorables.