La scène d’horreur s’est déroulée dans la pénombre d’un pavillon d’une allée des Mureaux ( Yvelines ). Dans la nuit de lundi à mardi, une septuagénaire a été victime d’une agression d’une violence inouïe à son domicile, selon une information du JDD confirmée auprès du Parisien par le parquet de Versailles . Selon une source proche du dossier, les faits se sont produits alors que la victime, âgée de 72 ans , s’apprêtait à fermer ses volets. C’est à ce moment que, selon son témoignage, elle se serait retrouvée « face à un homme porteur d’un masque ». S’ensuivent alors des actes d’une extrême violence puisque l’individu en cause « aurait séquestré, ligotée, puis violée » sa victime, précise cette source policière. L’agresseur a ensuite pris la fuite, emportant avec lui le téléphone portable de la septuagénaire ainsi que les clés de son domicile. Les forces de l’ordre se sont rapidement rendues sur les lieux de l’agression. La victime, en état de choc, a été transportée au centre hospitalier de Meulan (Yvelines) pour y recevoir des soins. « Le masque du suspect était retrouvé » sur place par les enquêteurs, indique la source policière. La maison a été placée sous scellés dans l’attente des constatations techniques. Une enquête confiée à la brigade criminelle Ce mardi, le parquet de Versailles a confirmé l’ouverture d’une enquête en flagrance confiée à la brigade criminelle (DCOS 78) « sur les faits de viol, séquestration, violences », a indiqué le parquet. À ce stade, « aucune interpellation n’est intervenue », précise l’institution. La brigade criminelle des Yvelines a pris en charge ce dossier particulièrement sensible. Les investigations techniques ont été menées sur place, avec notamment l’intervention du service de police technique et scientifique. « Les premières recherches lancées démontraient que le portable volé était éteint », selon la source policière, compliquant ainsi la traque du suspect. Lors des constatations sur les lieux, les officiers de police judiciaire du service de nuit auraient également retrouvé leur véhicule « les quatre pneus crevés et rétroviseurs cassés », rapporte la source proche du dossier.