« Tout commençait par une photo » : dans l’enfer de l’île d’Herblay, le petit paradis d’un pédophile de bonne famille

En apparence, elle avait un petit goût de paradis, cette île sur la Seine. Une sorte de jardin d’Eden où les parents ne se rendaient jamais. Pendant les années 1980, des dizaines d’enfants habitant la résidence cossue des « Lions du Val » à Herblay (Val-d’Oise), située au bord de l’eau, s’y rendaient chaque week-end et lors des vacances scolaires. On y construisait des cabanes, on y jouait aux cow-boys et aux Indiens et on y faisait même du canoë tout autour. Tout ça grâce au même homme. François C. était le seul (jeune) adulte à goûter à tout ce bonheur. Âgé de quelques années de plus que les enfants, fils du résident qui chapeautait le club nautique, il encadrait tout ce petit monde tel un chef scout via l’association des « Sales gamins des Lions ». Un nom qui, avec le recul, fait grimacer.