Éric Ciotti, candidat UDR-RN à la mairie de Nice, a déclaré mardi qu’il refuserait les projets actuels de nouvelle patinoire et d’aménagement de l’Allianz Arena prévus pour les sports de glace pendant les Jeux olympiques de 2030. « Sur le principe, je suis favorable aux Jeux olympiques. C’est toujours une manifestation importante, qui donne du rayonnement à notre nation », a déclaré le député des Alpes-Maritimes sur France 5. Mais à Nice, « si je suis élu maire demain, ça ne se fera pas comme ça », a Éric Ciotti prévenu, se disant « prêt à consulter les Niçois par référendum » si on tentait de lui forcer la main. Prévu comme pôle olympique des sports de glace, Nice doit aussi accueillir un village olympique, le centre des médias et la cérémonie de clôture. Si le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) 2030 s’est donné jusqu’à fin juin pour finaliser la carte des sites, pour l’instant le projet est de couvrir le stade de football de l’Allianz Arena pour les épreuves de hockey et de construire à côté une nouvelle patinoire pour le patinage artistique. « Je ne souhaite pas qu’on utilise le stade de l’Allianz Riviera, qu’on le bloque pendant plusieurs mois et que notre équipe ( de football, l’OGC Nice ) soit contrainte de jouer ailleurs, pour un coût de 80 millions d’euros », a déclaré M. Ciotti, qui refuse aussi le projet de grande patinoire. « Il y a d’autres solutions. Je les proposerai », a-t-il assuré. Contactée par l’AFP sur ces solutions alternatives, l’équipe de M. Ciotti n’a pas répondu dans l’immédiat. Début novembre, le député Frédéric Maillot (groupe Gauche démocrate et républicaine), rapporteur pour avis des crédits du budget Sport de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale, avait mis en doute le projet de patinoire niçoise, « estimé à 138 millions d’euros », alors qu’il existe des patinoires olympiques fonctionnelles à Marseille, Lyon ou Pralognan-la-Vanoise.