En octobre et novembre 1973, le chanteur folk américain David Cassidy casse la baraque au Royaume-Uni avec « Daydreamer », une ballade à pleurer dans sa pinte. Pendant trois semaines, sa chanson y est numéro un des ventes, ce qui n’échappe pas à Claude François, toujours attentif aux artistes et aux styles qui « cartonnent » à l’étranger et en quête de tubes internationaux à adapter en français. « Mon père regardait toujours les classements du Billboard sur les ventes à l’étranger, raconte Claude François Jr. Et il a tout de suite eu un coup de cœur pour cette chanson de rupture, dont les droits étaient en Afrique du Sud. Fin 1973, il traversait une période difficile. Non que cela ne marchait pas - sa « Chanson populaire » était l’un des tubes de l’année -, mais justement, c’est dans les périodes de succès qu’il angoissait le plus parce qu’il craignait de retomber, de perdre son public. »