Les États-Unis ont mené mercredi une nouvelle frappe visant un bateau selon eux lié au trafic de drogue dans l’est du Pacifique, tuant « quatre narco-terroristes », a annoncé l’armée américaine. Depuis début septembre, les États-Unis lancent des frappes contre des navires accusés de narcotrafic dans les Caraïbes ou l’est du Pacifique, tuant au moins 99 personnes, sans fournir de preuves que ces embarcations soient impliquées dans le trafic de drogue. Des experts et l’ONU ont remis en question la légalité des opérations. « Les services de renseignement ont confirmé que le navire transitait le long d’une route connue pour le narcotrafic dans l’est du Pacifique et qu’il était impliqué dans des opérations de trafic de drogue », a affirmé sur X le Southcom, le commandement américain pour l’Amérique latine et les Caraïbes. « Au total, quatre narco-terroristes ont été tués » dans cette opération qui a été réalisée dans « les eaux internationales », a-t-il précisé. Un choc « sans précédent » Le gouvernement de Donald Trump accuse notamment le président vénézuélien Nicolas Maduro d’être à la tête d’un réseau de trafic de drogue, ce que l’intéressé dément. Le déploiement américain dans la région « ne fera que s’accroître, et le choc qu’ils subiront sera sans précédent », a encore récemment averti le président américain, qui maintient le flou sur une possible intervention terrestre au Venezuela. Mercredi, les États-Unis ont annoncé l’envoi de troupes en Équateur , principal port de départ de la cocaïne produite dans la région, pour une « opération temporaire » contre le narcotrafic.