Le Tribunal correctionnel condamne un trentenaire à 8 ans de prison pour une agression sexuelle qualifiée de cruelle et commise dans la cage d'escalier d'un immeuble. La mère de famille, psychologue de formation, était ivre et vulnérable Un verdict sévère a été rendu ce jeudi par le Tribunal correctionnel de Genève. Nabil* est reconnu coupable de viol aggravé, de contrainte sexuelle aggravée et de lésions corporelles simples pour avoir agressé une touriste américaine dans le hall de son hôtel. Selon les juges, le trentenaire a fait preuve de cruauté en s’acharnant et en frappant la tête de sa victime au sol, alors que cela n’était pas nécessaire pour briser sa résistance. «Elle a vécu l’enfer et elle a eu peur pour sa vie.» Le prévenu, qui invoquait un trou de mémoire et plaidait l’acquittement, est condamné à une peine privative de liberté de 8 ans. Pas de suspense. D’emblée, la motivation orale, déclinée à un rythme soutenu par la présidente Sylvie Bertrand-Curreli, plante le décor. Les faits sont établis par les déclarations crédibles de la victime et par les éléments matériels. «La vidéosurveillance ne laisse place à aucune interprétation» et montre le prévenu suivre cette femme dans le hall de l’immeuble, bien conscient de son état d’ébriété avancé. Elle ne cesse de repousser les avances insistantes et de l’amener vers la sortie. «Aucun geste ne laisse penser à une relation souhaitée. Le piège est mis en place et son sort est scellé.» Voir plus