Entre Berne et Lausanne, en passant par Fribourg, Guy Parmelin a vécu une journée d’honneurs où l’humour a surpassé le protocole. Reportage Guy Parmelin se souviendra de sa fête présidentielle. Il a été accueilli à Fribourg, Oron et Lausanne comme un roi du bon mot, «mais pas comme un Kim Jong-Un de Bursins», ce que pourrait laisser penser, selon lui, son score canon lors de son élection. Marcel Dettling, président de l’UDC, l’a rappelé: le Vaudois est gentil. Ce qui lui a valu un bon calembour en une du Blick récemment: «Mister Nice guy». Le Schwytzois s’est dit fier d’avoir «un viticulteur vaudois à la tête du pays. Je n’ai pas de Rolex, ni de lingot d’or à t’offrir, mais je t’offre un couteau suisse pour ton année présidentielle. Il contient une paire de ciseaux, avec laquelle tu pourras couper les accords avec l’Union européenne». L’humour a été le trait d’union de cette journée placée sous le signe de l’harmonie. Et cela a commencé en gare de Berne, dès le matin. Guy Parmelin et Karin Keller-Sutter s’installent les premiers dans le train qui les emmène vers le canton de Vaud. De nombreux politiciens romands font partie du voyage. Mais des Alémaniques sont également présents. Les adversaires politiques habituels sont là pour célébrer, pas pour croiser le fer. Voir plus