Emmanuel Abbé a un statut particulier: l’homme est professeur à l’EPFL, mais aussi chercheur chez Apple. Optimiste quant à l’utilisation de l’intelligence artificielle, le Lausannois plaide pour davantage de recherche et d’investissement en Suisse pour tirer le meilleur de ces technologies Une thèse au Massachusetts Institute of Technology (MIT), un statut de professeur à Princeton, puis à l’EPFL et, en parallèle, un poste de «senior research scientist» chez Apple… Le CV d’Emmanuel Abbé est aussi impressionnant que l’homme est abordable. En ce lundi de fin d'automne, ce féru de mathématiques nous a accordé un long entretien. Pour parler de la position de la Suisse dans la galaxie de l’intelligence artificielle (IA) et de sa recherche dans le domaine public. Il faut arrêter de tergiverser et se lancer pour développer l’IA que l’on souhaiterait avoir, affirme Emmanuel Abbé. Le Temps: Vous menez une double vie à l’EPFL et chez Apple, comment se déroule-t-elle? Voir plus