« Il peut débuter demain… ou pas » : et si Hakimi participait au match d’ouverture de la CAN 2025 Maroc-Comores ?

Et si la bonne surprise arrivait plus vite que prévu ? Absent depuis le 4 novembre en raison d’une grosse entorse après un tacle assassin de Luis Diaz en Ligue des champions, Achraf Hakimi était présent en conférence de presse ce samedi avec le sourire aux côtés de son sélectionneur Walid Regragui . Interrogé sur l’état de forme de son joueur , qui a repris la course début décembre, l’entraîneur marocain a botté en touche quant à sa présence lors du match d’ouverture de la CAN 2025 contre les Comores qui se déroule ce dimanche. Mais il ne l’a pas exclu pour autant... « Je tiens à dire merci à Hakimi, il s’est sacrifié comme personne pour son pays. C’est un exemple. Le protocole est plus que positif. Mais il y a une compétition à gérer. Il me reste une nuit pour bien dormir, a d’abord commencé l’entraîneur. Est-ce qu’il débute, est-ce qu’on le protège ? On va voir, ça va être ma décision. Mais il a fait plus que le boulot. Sa blessure n’était pas simple et il a pris une décision forte pour son pays. Il peut débuter demain… ou pas. C’est un exemple. » « Je ne voulais pas rater cette compétition » De son côté, le latéral droit du PSG, qui marche sur l’eau depuis la saison dernière , a rappelé l’importance de cette compétition pour lui : « Je ne voulais pas rater cette compétition. Dès ma blessure j’ai dit au coach que je ferais tout pour jouer avec le groupe. (…) Si je ne dois pas jouer pour que l’équipe gagne : je le ferais. Je pense au collectif. Si on gagne sans que je joue, ce n’est pas un problème. » Le Marocain a également évoqué son rôle de capitaine et de leader auprès des jeunes dans le groupe : « Comme vous avez dit, c’est ma quatrième CAN. Je suis un ancien maintenant. Mais celle-là est différente, je suis devant le peuple, la famille, les amis. Elle est spéciale pour tous les Marocains. C’est une motivation de plus pour jouer, défendre le pays et tout donner pour le maillot. Moi je suis prêt à me battre pour l’équipe et la question de si je joue, il faudra la poser au coach. Mon rôle, en tant que capitaine, c’est de donner l’exemple sur et en dehors des terrains. Je parle avec tous les joueurs, on va essayer de trouver l’équilibre avec les anciens et les plus jeunes. On doit motiver tous les joueurs et leur faire savoir que c’est l’opportunité d’une vie. » À 27 ans, le joueur du PSG a déjà connu de beaux succès avec le Maroc avec notamment une demi-finale de Coupe du monde , perdue contre la France. A domicile, le latéral droit et ses coéquipiers tenteront d’écrire l’histoire en remportant la CAN pour la première fois depuis 1976.