A Loèche, le projet qui entend ériger 40 antennes du réseau de communication Starlink sur le plateau du Brentjong ressuscite les polémiques qui ont rythmé l’histoire du site. Face aux ambitions d’Elon Musk pour les fameuses «grandes oreilles», opposants inquiets pour la santé des habitants et élus soucieux de sauver un site en déclin s’affrontent Elle prévient: «Nous sommes prêts à nous battre devant les tribunaux!» Médecin généraliste à Loèche, Hanna Schnyder-Etienne incarne la fronde contre le projet de l’opérateur Starlink, filiale de SpaceX, dans le Haut-Valais. Ce dernier prévoit de remplacer l’une des gigantesques antennes visibles de toute la vallée par 40 antennes beaucoup plus petites destinées au réseau satellitaire d’Elon Musk. Coprésidente de l’association Schutz vor Satellitenstrahlung Region Leuk («Protection contre les rayonnements des satellites dans la région de Loèche»), elle ne cache pas ses doutes «géopolitiques» au sujet de l’homme le plus riche du monde. Selon elle, il «veut du mal aux Européens». Au début de novembre, le Conseil communal de Loèche a accepté l’autorisation de construire déposée par la société Signalhorn, propriétaire d’une partie du site. Un peu moins d’un mois plus tard, il rejetait l’opposition de l’association. Avec son confrère Roman Kuonen, Hanna Schnyder-Etienne promet un recours au Conseil d’Etat avant la fin de l’année. Si elle critique la consommation d’énergie nécessaire à ces 40 antennes, elle insiste surtout sur les questions sanitaires: «Nous sommes inquiets parce que nous n’avons aucune idée des conséquences sur la santé de ces ondes beaucoup plus puissantes que celles des téléphones portables.» Dans les médias, elle martèle: «Nous ne voulons pas être des cobayes.» Il n’existe pas d’études à ce sujet. Voir plus