Keiko Mori, une Japonaise de 75 ans, a été condamnée à un an de prison, assortie d’un sursis de trois ans, ce jeudi, pour avoir caché le corps de sa fille dans un placard puis dans un congélateur à son domicile, pendant près de 20 ans, a rapporté The Independent, ce vendredi . Début septembre, la septuagénaire s’était rendue à la police, expliquant qu’elle avait conservé un corps dans son congélateur et « qu’ il s’agissait de sa fille » née en 1975, a déclaré à l’époque à l’AFP un porte-parole de la police locale. Violente envers ses parents En se rendant dans la maison, située à Ami, dans la préfecture d’Ibaraki, au nord-est de Tokyo, les enquêteurs ont découvert le corps recroquevillé d’une femme , vêtue d’un tee-shirt et de sous-vêtements, dans le congélateur. La police a précisé « le corps était en état de décomposition avancée ». Les premières analyses ont permis de confirmer qu’il s’agissait de Makiko, la fille de Keiko Mori, décédée en 2005 à l’âge de 29 ans. Devant les enquêteurs, Keiko Mori a expliqué que l’odeur était devenue insoutenable et qu’elle avait acheté le congélateur pour y placer le corps de sa fille, selon le porte-parole de la police. Makiko, qui luttait contre une addiction à des stupéfiants et se montrait physiquement violente envers ses parents, a été tué par son propre père, le mari de Keiko Mori, décédé en septembre dernier. À l’époque, l’homme avait l’intention de se dénoncer aux autorités, mais son épouse, Keiko Mori, l’en a dissuadé. « Il s’agit d’un crime odieux », a déclaré le tribunal, qui a condamné Keiko Mori à un an de prison, assortie d’un sursis de trois ans. Makiko, née en 1975, aurait eu 49 ou 50 ans au moment où sa mère s’est rendue à la police, selon The Independent.