Trois semaines après la présidentielle au Honduras, on ne connaît toujours pas le nom du vainqueur. Aucun résultat définitif n’a été annoncé, alors que 99 % des bulletins ont été dépouillés. La mission d’observation européenne, présente dans le pays depuis plus d’un mois, était jusqu'alors mesurée, peu alarmiste, mais désormais, elle parle de « graves retards », voire de « paralysie intentionnelle ». Les habitants de la capitale Tegucigalpa, eux, se sentent bafoués par leur institution.