Plus de deux ans après le coup d’envoi de cette affaire de fausse monnaie, Cheickné K., 52 ans, aux cheveux courts et aux lunettes discrètes, demandait sa remise en liberté ce mardi 16 décembre devant la chambre de l’instruction de Paris , qui a confirmé son maintien en détention. Cet ouvrier du bâtiment a été écroué après avoir été mis en examen, le 20 novembre dans la capitale, en compagnie d’un complice, pour « transport, mise en circulation de fausse monnaie et association de malfaiteurs ». Dans ce dossier, quatre autres suspects étaient déjà dans le collimateur d’un juge d’instruction. Lors de l’audience, avocat général insiste sur le risque de récidive en raison du caractère lucratif de ce type de trafic. Il évoque aussi ses liens avec la Mauritanie, où il est propriétaire d’une maison, qui sont des sources d’inquiétude quant à une éventuelle fuite.