Dette de 200 FCFA, colère froide et coup de couteau : les aveux glaçants du meurtrier présumé de Pape Ndiaga Sall à Diamaguène

À Diamaguène, dans la banlieue dakaroise, un différend dérisoire a viré à l’irréparable. Un adolescent de 16 ans a reconnu avoir poignardé à mort son camarade, Pape Ndiaga Sall, 18 ans, pour une dette de… 200 FCFA. Un drame d’une violence inouïe qui continue de susciter incompréhension et stupeur. Les détails de cette affaire sont rapportés par L’Observateur, qui revient sur les confessions glaçantes du présumé meurtrier. « Oui, c’est bien moi. Je l’ai poignardé avec un couteau parce qu’il m’a insulté lorsque je lui ai réclamé le paiement d’une dette de deux cents FCFA. » Ces mots, lâchés sans émotion apparente par Mb. Fall, alias Mb. Sylla, ont laissé les enquêteurs du commissariat de Diamaguène–Sicap-Mbao sans voix. Des crimes, ils en ont vu dans cette zone sensible de la banlieue, mais rarement une telle froideur chez un adolescent, souligne L’Observateur. Une dette insignifiante, une colère grandissante Les faits remontent à quelques jours avant le drame. Pape Ndiaga Sall et Mb. Sylla se retrouvent régulièrement dans un lieu mal famé de Diamaguène, connu pour abriter des jeux interdits, des paris clandestins et la consommation de drogue. Un environnement où, selon L’Observateur, les armes blanches ne sont jamais loin. C’est là que Pape Ndiaga Sall avait emprunté 200 FCFA à son cadet de deux ans, promettant de rembourser rapidement. Une promesse jamais tenue. À chaque relance, le débiteur se serait montré agressif, allant jusqu’à insulter son camarade. Une attitude qui a peu à peu attisé la colère de Mb. Sylla. « J’ai compris qu’il ne voulait pas me payer mon argent. Je l’ai menacé de le tuer s’il ne me remettait pas mes deux cents FCFA », a-t-il confié aux enquêteurs, selon L’Observateur. L’embuscade fatale Dans la nuit du samedi, l’adolescent se procure un couteau et se poste au coin d’une rue, attendant le passage de sa cible. Ignorant le danger, Pape Ndiaga Sall, domicilié à La Rochette, rentre tranquillement chez lui. En apercevant Mb. Sylla accroupi dans la pénombre, il ne se méfie pas. Une erreur fatale. <... www.dakaractu.com