Pour sortir de leur avion, des passagers de la compagnie Air Congo contraints d’effectuer un saut de 3 mètres, faute d’escalier

Rester longtemps bloqué dans un avion sur le tarmac d’un aéroport est un problème assez commun, qu’il soit sur le point de décoller, ou qu’il ait tout juste atterri. Mais pour certains passagers du Boeing 737-800 , qui s’est posé le 19 décembre dernier à Kindu, en République démocratique du Congo, pas question de rester trop longtemps à bord de l’appareil. Alors qu’un escalier manquait afin que les voyageurs puissent débarquer en toute sécurité, certains passagers ont choisi de sauter de l’avion en provenance de Kinshasa, dans lequel ils étaient bloqués depuis plusieurs heures. Les toboggans d’urgence non déployés pour des raisons économiques Dans différentes vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, relayées par plusieurs médias, on peut apercevoir des personnes ouvrir les portes de l’avion pour descendre, sous les yeux des agents aéroportuaires et des policiers, qui ont laissé faire. La porte de l’avion se situant à au moins trois mètres du sol, le risque de se blesser était élevé, mais aucun incident de ce type n’est à déplorer. Habituellement, si les escaliers mobiles viennent à manquer lors d’un débarquement, les toboggans de secours de l’avion doivent être déployés. Mais plusieurs médias locaux ont rapporté que cette option n’avait pas été choisie pour des raisons économiques et de temps d’immobilisation de l’avion au sol. Selon les autorités congolaises, aucune urgence ne justifiait le déploiement des toboggans : les passagers devaient donc prendre leur mal en patience afin que des escaliers mobiles soient finalement trouvés, ce qui a fini par en décider certains à sauter.