Égypte-Zimbabwe (2-1) : en plein doute à Liverpool, Mohamed Salah offre la victoire aux Pharaons dans les arrêts de jeu

Il nageait en plein doute à Liverpool. Laissé sur le banc à deux reprises par Arne Slot au début du mois de décembre, puis écarté de l’équipe suite à ses déclarations fracassantes à l’encontre de son coach , Mohamed Salah n’avait joué que deux bouts de match ces dernières semaines, avant de s’envoler pour le Maroc et la Coupe d’Afrique des nations . Sa première apparition avec l’Égypte, face au Zimbabwe ce lundi, était donc très attendue. Et le Pharaon n’a pas déçu. Dès le premier quart d’heure, on n’a vu que lui. D’abord via un caviar sur la tête de Trezeguet, dont la tentative a été repoussée sur la ligne par le gardien zimbabwéen (6e), puis par une frappe contrée (8e). Il a ensuite délivré un autre centre merveilleux, gâché par Emam Ashour (12e), avant de se faire écraser la cheville par Prince Dube (14e). La star est en forme, cela ne fait aucun doute. À l’autre bout du terrain, la défense égyptienne était bien moins impressionnante. Fébrile et trop espacée, elle a d’abord permis à ce même Prince Dube d’ouvrir le score (20e), avant de se faire une nouvelle grosse frayeur cinq minutes plus tard. Le hold-up était parfait, les Pharaons devaient absolument réagir. La délivrance via Mo Salah À l’inverse, ils se sont doucement éteints. Au point de pousser le sélectionneur Hossam Hassan à procéder à un changement tactique dès la 34e minute, avec l’entrée en jeu du Nantais Mostafa Mohamed . Il aura toutefois fallu attendre la 63e minute pour qu’Omar Marmoush, attaquant de Manchester City, trouve l’ouverture depuis un trou de souris. Malgré une énorme domination et des occasions à n’en plus finir pour les Égyptiens, le score en est longtemps resté à 1-1. À deux doigts de se prendre les pieds dans le tapis, l’Égypte s’en est finalement remis à son prodige, buteur d’une frappe du pied gauche dans les arrêts de jeu. Un scénario dingue, qui a sans doute permis à Mohamed Salah de rentrer définitivement dans sa CAN, lui qui espère offrir un nouveau titre à la nation la plus victorieuse de l’histoire de la compétition (7 titres).