Il y a un an, le nouveau dirigeant syrien, Ahmed al-Chareh, promettait de « fermer les prisons tristement célèbres » de l’ancien dictateur Bachar al-Assad. Un engagement formel qui devait tourner la page d’une décennie de terreur. Pourtant, aujourd’hui, ces mêmes centres de détention sont de nouveaux opérationnels. Les arrestations arbitraires, les passages à tabac, l’extorsion et les disparitions forcées ont réapparu, dessinant les contours d’un système pénitentiaire qui peine à rompre avec les méthodes de l’ancien régime.