Trois jours après qu’ un vol Air France reliant Paris à Ajaccio a dû atterrir en urgence à Lyon , après un incident technique survenu en plein vol, le ministre des Transports « dit et répète » sur RTL : la « sécurité est notre priorité dans les transports, en particulier dans le transport aérien ». Disant souscrire à ce qui a été déclaré par la compagnie aérienne Air France, Philippe Tabarot déclare que les passagers de ce vol « n’ont pas été en insécurité, mis en danger ». « C’est un incident désagréable, qui peut traumatiser certaines personnes », reconnaît-il toutefois, indiquant avoir lui-même vécu il y a quelques années un atterrissage en « catastrophe » à Lyon. Une « panne moteur » Samedi dernier, alors que l’Airbus A320 survole la région de Clermont-Ferrand, un bruit sourd retentit dans la cabine. Par les hublots, certains voyageurs aperçoivent alors du feu sur l’une des ailes de l’appareil. La compagnie parle d’une « panne de moteur ». L’avion perd brutalement de l’altitude, semant la panique à bord. L’engin serait passé d’une altitude de 34 000 pieds à 5 000 pieds en seulement dix minutes, d’après nos constatations sur FlightRadar. Face à l’urgence, l’équipage décide de dérouter l’appareil vers l’aéroport de Lyon. L’Airbus A320 s’y est finalement posé sans encombres à 18h25. Aucun blessé n’est à déplorer. Les passagers ne sont arrivés à destination qu’à 3 heures du matin dimanche. Dans un communiqué, Air France dit regretter « les désagréments liés à cette situation » et rappelle « que la sécurité de ses clients et de ses équipages est son impératif absolu ».