« J’aimerais vous présenter une nouvelle tradition » : Victor Wembanyama tente de populariser le clapping en NBA

Un show à la française. Après la victoire de San Antonio face au Thunder d’Oklahoma City la nuit dernière (130-110), Victor Wembanyama s’est transformé en chauffeur de salle le temps de quelques minutes. Micro en main, le basketteur français de 21 ans a invité les 19 000 spectateurs du Frost Bank Center à suivre la mode, très répandue en Europe, du clapping. « Merci pour votre soutien, c’est bon d’être de retour à la maison, devant tous ces fans incroyables, s’est-il d’abord réjoui. Maintenant, j’aimerais, avec mes coéquipiers, vous présenter une nouvelle tradition que nous avons mise en place avec les Jackals (un groupe d’ultras du club). Alors, s’il vous plaît tout le monde : levez tous les bras en l’air, écartez les bras, et faites comme les Jackals. » Le clapping, une mode bien connue en Europe Victor Wembanyama s’est ensuite mué en leader, donnant le rythme au tambour au milieu de ses coéquipiers pendant que le clapping résonnait coup après coup dans l’enceinte des Spurs, pour le plus grand bonheur des fans. « Une nuit victorieuse à San Antonio ! Wemby et les Spurs ont uni leurs forces avec les Jackals pour créer une nouvelle tradition de victoire », a commenté le compte officiel de la NBA sur les réseaux sociaux. View this post on Instagram Le clapping , qui signifie littéralement « applaudissement », est une mode issue de la culture ultra européenne. Née au début des années 2000, en Grèce ou en Turquie selon les différentes revendications, cette célébration, bien qu’observée dans quelques stades de Ligue 1 auparavant, a été véritablement popularisée par l’Islande lors de l’Euro 2016. Venus en nombre en France, les supporters islandais avaient fait retentir leur clapping à travers tout le pays au cours de la compétition, et avaient largement participé à répandre cette pratique en Europe. Les Bleus n’avaient également pas tardé à la reprendre avec le public du stade de France.