Hôpital régional de Kaolack - Contrats précaires, bâtiments vétustes…, le directeur interpelle les autorités

Le centre hospitalier régional Elhadji Ibrahima Niass de Kaolack fait face à de nombreuses difficultés. Selon son directeur, le Dr Ousmane Guèye, les préoccupations tournent autour des ressources humaines. « Comme nous le savons, l’hôpital de Kaolack est devenu un hôpital très grand, aujourd’hui, qui pouvait même prétendre à avoir le statut d’hôpital de niveau 3. Il y’a une bonne partie du personnel qui est là[...], avec des contrats précaires. Nous travaillons pour les améliorer d’année en année. Il reste une masse critique qu’il va falloir prendre en charge. Cela demande beaucoup de moyens », a-t-il indiqué. Avant de poursuivre : « Si vous prenez la maternité, c’est une maternité qui a fait 925 accouchements au mois de novembre et dans ce lot d’accouchements, vous avez pas mal de césariennes à cause d’hémorragies, des difficultés d’accouchements et cette activité est assurée par trois gynécologues et pratiquement 19 sages-femmes. Donc nous leur tirons chapeau ». À cela s’ajoute aussi la vétusté de certains bâtiments. « Comme vous le savez l’hôpital de Kaolack est un hôpital centenaire. Ici, vous avez un bâtiment de la médecine interne qui date de 1922, des bâtiments qui abritent donc des services spécialisés, qui méritent d’être aménagés davantage et puis pour offrir un cadre de séjour assez convivial pour les patients », a souhaité le directeur du CHREIN de Kaolack. Pour satisfaire la demande très élevée, le Dr Ousmane Guèye souhaite plus de moyens. « Les défis restent les mêmes, c’est vraiment l’aménagement de l’hôpital, l’érection de l’hôpital à un niveau d’EPS 3, et puis la prise en charge du personnel précaire pour améliorer leurs conditions d’existence », a-t-il conclu. Le directeur de l'hôpital de Kaolack a tenu ces propos lors d'une cérémonie dédiée à la fête de Noël... www.dakaractu.com