Lugus, la toute jeune chorale de Seine-Maritime, sera-t-elle la meilleure de France ?

Après une première émission, le 19 décembre dernier, qui a vu s’affronter quatorze chœurs représentant chacun une région, « La meilleure chorale de France » revient sur France 3. Le jeune chœur normand , Lugus, dont la formation ne date que du 13 janvier 2025, s’est distingué face à des ensembles vocaux expérimentés, en faisant partie des dix retenus pour les demi-finales, diffusées ce vendredi 26 décembre. Lugus fera-t-il partie des sept sélectionnés pour la finale, ce même soir ? « Nous ne pouvons rien dévoiler pour l’instant, car nous avons une clause de confidentialité », indique Élisa Bloquet, la présidente du chœur. Face au jury composé des chanteurs Vincent Niclo, Adeline Tonuitti , Nicoletta et Chimène Badi, les artistes normands interpréteront des titres pop pour remporter le titre convoité. Lugus est la romanisation du dieu celte des arts. C’est le nom qu’a choisi Élisa Bloquet pour former cet ensemble de 25 choristes, dont une grande partie est issue de la maîtrise de Seine-Maritime et du chœur Presto. Ils travaillent dur, « deux samedis par mois pendant trois heures dans l’ancienne salle du conservatoire à Rives-en-Seine (Caudebec-en-Caux) », explique le chef de chœur Baptiste Leroy. Leur prochain concert est prévu le dimanche 18 janvier dans l’église de Saint-Wandrille-Rançon. Des répétitions intensives « Pour nous donner de l’énergie, nous avons postulé à la Meilleure Chorale de France sans vraiment y croire. Et là, on nous a retenus dans la gamme Pop », explique la présidente. « Il a fallu se bouger. Fin août nous sommes rentrés dans le dur avec des répétitions intensives des chants et des chorégraphies avec les contraintes de la télévision. Par exemple, il ne fallait pas dépasser deux minutes par morceau », complète Pascal Salley, agent bénévole. En octobre, le groupe se retrouve au Royal Palace à Kirrwiller (Alsace) « Une journée complète pour tourner des placements, des interventions et des interviews. Puis, les deux jours suivants, nous avons enregistré les deux émissions de 11h30 à 2 heures du matin. » Un concours de haut niveau qui a permis au chœur d’échanger avec d’autres structures. « La télévision nous offre aussi une visibilité à laquelle ont rarement accès les chorales. On nous a déjà appelés pour des festivals », indique Baptiste Leroy.