Ils demandent sa remise en liberté pure et simple. Les avocats du magnat du hip-hop P. Diddy ont demandé devant une cour d’appel fédérale ce mardi 23 décembre la remise en liberté immédiate de leur client ainsi que l’annulation de sa condamnation pour les charges liées à la prostitution ou l’allègement de sa peine de quatre ans de prison , annonce l’agence Associated Press . Dans leur requête déposée auprès de juges à Manhattan, les avocats de celui qui se nomme Sean Combs dans le civil dénoncent un traitement sévère de l’artiste par le juge en charge de sa condamnation. Ils l’accusent d’avoir laissé les preuves relatives aux accusations dont il avait été acquitté influencer injustement la peine. Demande de grâce à Donald Trump Pour l’heure, P. Diddy est incarcéré à la prison de Fort Dix dans le New Jersey depuis octobre, et privé de liberté depuis septembre 2024 et son inculpation. Jugé coupable de transport de personnes à des fins de prostitution , il a été condamné le 3 octobre à quatre ans et deux mois de prison. Sa sortie doit normalement intervenir en mai 2028, à moins qu’une grâce présidentielle n’intervienne, comme il en a fait la demande à Donald Trump . Les avocats de la star américaine ont précisé que les infractions pour lesquelles il avait été reconnu coupable n’impliquaient ni violence, ni fraude, ni coercition. « Les accusés sont généralement condamnés à moins de 15 mois d’emprisonnement pour ces infractions, même lorsqu’il y a coercition, ce que le jury n’a pas retenu dans cette affaire », ont-ils écrit dans leur dossier. « Le juge (…) a conclu que Sean Combs avait contraint , exploité et forcé ses compagnes à avoir des relations sexuelles et qu’il avait organisé une machination criminelle . Ces conclusions judiciaires ont pris le pas sur le verdict et ont conduit à la peine la plus lourde jamais infligée à un accusé dans une affaire similaire », ont-ils poursuivi. Arun Subramanian, le juge en charge de l’affaire, avait expliqué dès le prononcé de la peine les raisons qui l’avaient poussé à prendre une telle décision. Il avait notamment retenu les témoignages bouleversants de deux anciennes petites amies de P. Diddy, qui les avait battues et contraintes à avoir des relations sexuelles avec des hommes prostitués. Le magnat assistait à ces rapports, les filmait et se masturbait parfois.