Deux situations similaires, deux décisions différentes ? La CAN 2025 s’est offert une double polémique arbitrale ce vendredi, lors des matchs Égypte-Afrique du Sud et Maroc-Mali, où deux mains suspectes ont été étudiées par la VAR pour finalement donner lieu à des conclusions opposées. Ce vendredi soir, lors de Maroc-Mali , Brahim Diaz, le numéro 10 des Lions de l’Atlas, a obtenu un pénalty sur une main de Nathan Gassama que personne n’avait vue à vitesse réelle. Au ralenti, on voit effectivement le Malien tacler puis se relever, et toucher le ballon du bout du bras dont il s’était servi pour se remettre sur ses jambes. Brahim Diaz obtient un penalty après une main de Nathan Gassama dans la surface ! L'ailier se fait justice lui-même, le Maroc mène 1-0 juste avant la mi-temps ! pic.twitter.com/DqjbfObyUN — beIN SPORTS (@beinsports_FR) December 26, 2025 Suffisant pour que le Camerounais Abdou Abdel Mefire , au sifflet de la rencontre, désigne le point de pénalty, considérant que Gassama ne défendait pas dans une position naturelle. Selon la loi 12 du règlement, « il est considéré qu’un joueur a artificiellement augmenté la surface couverte par son corps lorsque la position de son bras ou de sa main n’est pas une conséquence du mouvement de son corps dans cette situation spécifique ou n’est pas justifiable par un tel mouvement. En ayant son bras ou sa main dans une telle position, le joueur prend le risque de toucher le ballon avec ces parties du corps et ainsi d’être sanctionné. » « Vraiment ridicule » Sur les réseaux, de nombreux supporters ont pesté contre cette décision, la mettant en opposition avec une décision prise plus tôt dans l’après-midi sur une situation jugée similaire. Lors du deuxième match de la journée, les Sud-Africains étaient menés par les Égyptiens (1-O, score final) quand, en toute fin de rencontre, Yasser Ibrahim a touché le ballon de la main, dans la surface de réparation des Pharaons. L’arbitre burundais, Pacifique Ndabihawenimana, n’a pas bronché dans un premier temps, et la VAR lui a finalement donné raison. Le sélectionneur sud-africain, Hugo Broos, a expliqué la rencontre que les arbitres s’étaient justifiés en évoquant le « bras d’appui » de l’Égyptien, sans parvenir à le convaincre. « Qui a inventé ce bras d’appui ? Le bras de Yasser Ibrahim était tendu et le ballon a heurté son propre bras, c’est donc un pénalty », s’est-il emporté. Dans la même rencontre, Bross n’a pas non plus digéré une autre situation. Juste avant la pause, l’arbitre a accordé un pénalty aux Égyptiens après une légère faute sur Mohamed Sahah, ce qui a surpris jusqu’à l’intéressé. « Même Mo Salah m’a dit après le match : j’étais surpris que ce soit une faute , c’était ridicule, vraiment ridicule. » Mohamed Salah prend un doigt dans l'œil... et marque une panenka dans la foulée pour lancer l'Égypte ! pic.twitter.com/xezyV9SEJK — beIN SPORTS (@beinsports_FR) December 26, 2025 Dans ce groupe B, l’Égypte, première avec six points, est déjà qualifiée pour les 8es de finale. L’Afrique du Sud est deuxième avec trois points, suivie de l’Angola et du Zimbabwe, qui se sont neutralisés ce vendredi (1-1).