Merci doyen Mamadou Ly, “Ma Revue de Presse”

Kaolack t’a vu naître. Dakar t’a vu grandir, te construire, t’affirmer, pour devenir une référence incontournable dans le monde de l’information. Depuis toujours, tu as fait un choix clair et courageux : informer juste, informer vrai et partager la  bonne information. Dans un univers où l’information circule vite parfois trop vite tu as préféré la rigueur à la précipitation, la vérification au sensationnel, la crédibilité au buzz. Je me rappelle encore très bien ce matin où tu m’as réveillé à 4 heures, non pas pour une urgence personnelle, mais simplement pour vérifier un communiqué de presse qui circulait sur les réseaux sociaux. Pendant que beaucoup partageaient sans se poser de questions, toi, tu voulais confirmer la source, croiser les informations et t’assurer de l’authenticité du document. Ce jour-là, j’ai compris que, chez toi, Informer est plus qu’un métier : c’est une éthique, une discipline et un sacrifice quotidien. Tu as commencé la revue de presse à une époque où les moyens étaient limités, mais la passion immense. Avec un simple mailing-list, tu envoyais déjà, chaque jour à 4h matin, les unes des quotidiens et les informations essentielles. Aujourd’hui, les outils ont évolué, et c’est désormais à travers WhatsApp que tu continues, sans relâche, à nous transmettre les manchettes des journaux nationaux, les communiqués officiels, les informations parues sur d’autres plateformes, ainsi que les unes des quotidiens internationaux. Tout cela, dès 4 heures du matin, quand la majorité dort encore, et que même les coqs hésitent à chanter. Toi , tu es déjà debout, téléphone et ordinateur en main prêt à nous servir ton kiosque d'infos et nous tes fidèles abonnés savons que la journée commence vraiment que quand on a fini de lire ton kiosque d'information. Ton absence se ressent immédiatement. Quand tu prends des congés, on a l’impression que les journaux ne sont pas parus, que l’actualité est au ralenti et que même les plateaux matinaux manquent d’âme et d’empathie. C’est dire à quel point ton travail est devenu un repère quotidien pour beaucoup d’entre nous. Aujourd’hui, la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal te rend hommage. Oui, tu le mérites pleinement. Et même au-delà. Car, tu es une source crédible et fiable pour la presse sénégalaise, mais aussi pour les corps diplomatiques étrangers accrédités au Sénégal, les institutions nationales et internationales, les ONG, et tous ceux qui recherchent une information sérieuse avant d’agir ou de décider. Doyen Mamadou Ly, tu incarnes la mémoire, la constance et la rigueur. Tu es un pont entre les générations, un exemple pour les jeunes reporters et une boussole pour les professionnels aguerris des médias. Sans bruit, sans prétention, tu as bâti une œuvre utile, respectée et durable. Merci pour ton engagement silencieux. Merci pour ces réveils matinaux qui éclairent nos journées. Merci pour cette passion intacte qui traverse le temps et les évolutions technologiques. Enfin,merci à la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal d’avoir su reconnaître et honorer un homme qui fait la fierté de ceux qui ont choisi l'information comme matière première. Longue vie au doyen Mamadou Ly, Ma Revue de Presse, un homme qui mérite pleinement ce sargal. Adiarama seydi Ly Ton neveu Ousmane Gandhy Bâ. www.dakaractu.com