Chapeau haut de forme et canne noire à la main, la silhouette d’un homme se détache dans l’obscurité. Il longe les quais de Seine, grimpe sur les toits de Paris, s’arrête devant la tour Eiffel . Lorsque le rideau se lève sur la scène du Théâtre des Variétés (Paris, IIe), le mystérieux individu danse le charleston dans les salons cossus d’un bateau de croisière. À chaque fois qu’il fait tourner ces dames, il subtilise un collier. Depuis la création d’« Arsène Lupin, gentleman illusionniste », recommandé à partir de 6 ans, le public se presse pour suivre les aventures de ce héros populaire, rappelé au bon souvenir des spectateurs grâce à Omar Sy dans la fiction proposée sur Netflix depuis 2021. « La série est très drôle. Il y a beaucoup de suspense, de l’action », s’enthousiasme Wael, 11 ans, en s’installant dans son fauteuil. Nawell, sa mère, qui le regarde d’un air amusé, a profité de cet intérêt pour lui faire découvrir les livres de Maurice Leblanc .