Bayonne-Stade Français (35-34) : les Parisiens manquent l’exploit à Jean-Dauger et s’inclinent d’un rien en Top 14

Le Stade Français a frisé l’exploit, mais il lui a échappé, d’un rien, au bout d’un âpre bras de fer. Ce samedi à Jean-Dauger, il a fait vaciller Bayonne, invaincu sur ses terres depuis un an et demi. Avant de craquer, sur le gong, la faute à un essai de Lucas Paulos transformé par Joris Segonds (80e + 1, 35-34). Une semaine après avoir arraché le nul contre le Racing 92 (20-20) — Louis Carbonel avait transformé l’essai de Giorgi Melikidze dans les arrêts de jeu — le Stade Français a manqué de peu de réaliser un gros coup. Mais, en attendant les autres matchs de la journée, il a dû se résoudre à cette cruelle défaite qui le rétrograde à la 7e place du championnat, dépassé notamment par Castres, vainqueur plus tôt de Lyon, et par… Bayonne. Le Stade Français avait pourtant fait le plus dur en prenant l’avantage dans les dix dernières minutes, sur un coup de billard. Tanginoa Halaifonua contrait un dégagement et marquait un essai, transformé par Louis Carbonel (73e, 28-34). Un chassé-croisé irrespirable La première mi-temps avait été très animée elle aussi, avec trois essais de chaque côté. Le plus spectaculaire d’entre eux était signé Bayonne, qui a parcouru 90 m en quelques secondes entre la relance de Herschel Jantjies et l’essai aplati par Mateo Carreras (27e, 22-17). Mené de 8 points à la 38e après une pénalité convertie par le Bayonnais (et ancien Parisien) Joris Segonds (25-17), le Stade Français s’est rapproché juste avant la pause. Pour cela, il a pu compter sur l’essai de son pilier Sergo Abramishvili et la transformation de Louis Carbonel (40e, 25-24). Le Stade Français s’appuyait sur la réussite de son ouvreur Louis Carbonel pour passer devant après une pénalité à 30 m (45e, 25-27). La deuxième réussie dans le match, en plus de trois transformations. Mais une dizaine de minutes plus tard, Joris Segonds lui répondait et Bayonne prenait les points au terme d’une grosse séquence (58e, 28-27). Le bras de fer continuait, jusqu’à dix dernières minutes sous haute tension et une défaite des Parisiens pour un écart infime.