Les hommages ne s’arrêtent plus. Depuis le décès de Jean-Louis Gasset , survenu ce vendredi 26 décembre à l’âge de 72 ans, le monde du football multiplie les messages et les attentions auprès du technicien français et de ses proches. Ce samedi, Will Still s’est notamment ému de la disparition de l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire . « À notre carton rouge lunaire », a-t-il lancé sur Instagram. L’ancien coach du RC Lens a tenu à rappeler une scène assez loufoque que les deux hommes ont vécue lorsqu’ils entraînaient en Ligue 1 . Les deux hommes avaient été expulsés lors d’un Montpellier-Lens en janvier 2025 après s’être écharpés pendant que l’officiel Bastien Dechepy visionnait la VAR. Les deux hommes avaient fini par se réconcilier et se prendre dans les bras, mais le mal était fait : l’arbitre dégaine un carton rouge de chaque côté malgré les protestations des deux camps. View this post on Instagram « C’est normal qu’il y ait des mots entre les deux bancs » « Vous êtes à côté de moi et vous vous dites Ferme ta gueule les uns les autres, dehors », avait alors expliqué Bastien Dechepy. « Ne perdez pas les pédales », répondait Jean-Louis Gasset, soutenu par son homologue belge : « Qu’est-ce que tu fais sérieusement ? Sans déconner. » « Il faut comprendre aussi, c’est un match de foot, il y a des émotions. Monsieur Gasset est sous pression parce qu’il veut essayer de sauver Montpellier, nous, on est sous pression parce qu’on veut jouer l’Europe… C’est normal que les joueurs s’insultent sur le terrain, c’est normal qu’il y ait des mots entre les deux bancs. On a tous envie de gagner, d’être compétitif, mais il faut savoir le comprendre et pas s’emballer avec des cartons », avait ensuite lancé en conférence de presse Will Still , dont l’équipe s’était finalement imposée 2-0. Les deux entraîneurs avaient été sanctionnés d’un match ferme pour le Belge et deux matchs dont un avec sursis pour le Français par la commission de discipline de la LFP. Une altercation révélatrice de ce qu’était Jean-Louis Gasset : passionné jusqu’au bout du banc.