Une réplique qui vient naturellement, puis une autre, et encore une… Pas de doute, vous regardez pour la énième fois l’un de vos films préférés à la télévision. Et, en cette fin d’année, ils sont nombreux. Pour le PAF, la période est l’occasion de sortir des tiroirs ses valeurs sûres du 7e art, en plus de la cohorte de téléfilms de Noël déjà proposés depuis le mois d’octobre . Comédies populaires, romances ou dessins animés, tous les genres, ou presque y passent, pourvu qu’ils donnent envie de se blottir sous un plaid en regardant l’éventuelle neige tomber par la fenêtre. Si une intrigue en lien avec le réveillon aide, évidemment, difficile de définir précisément ce qu’est un « film de Noël » en dehors du lien d’affection noué avec le public au fil des années. Une sorte de bon ami dont la visite à intervalle régulier fait toujours plaisir. Le Splendid fait le plein En témoigne le nouveau succès du « Père Noël est une ordure » (1982), œuvre « doudou » de fin d’année par excellence. Dimanche 21 décembre sur France 2, l’inoubliable comédie du Splendid a de nouveau fait le plein avec 3,6 millions de téléspectateurs , plaçant la chaîne publique en tête des audiences de la soirée. Le réveillon agité de l’association SOS Détresse Amitié n’avait pourtant pas eu le temps de prendre la poussière, sa dernière diffusion remontait à deux ans seulement, le 25 décembre 2023. Depuis 2015, il a été proposé cinq fois durant la période des fêtes (1er décembre -7 janvier). Moins cependant que l’un de ses concurrents dimanche et autre habitué de la période : « Charlie et la chocolaterie », aligné sur TF1. Malgré une sortie plus récente (2005), l’œuvre de Tim Burton avec Johnny Depp avait déjà été dégainée huit fois en une décennie. TF1 a aussi ressorti de son chapeau un autre indémodable la semaine dernière, « Maman, j’ai raté l’avion ! » (1990). En dix ans, les aventures à Noël du petit Kevin McCallister (Macaulay Culkin) ont déjà été proposées une dizaine de fois pour les fêtes, tous horaires confondus. Une douzaine de fois encore pour « La Bûche », la comédie de Danièle Thompson. Des comédies romantiques à l’anglaise et 17 impératrices d’Autriche Souvent puissantes sur les cibles publicitaires, certaines comédies romantiques s’avèrent aussi être des films fétiches de la saison. C’est le cas de « Love Actually » , avec Hugh Grant, Colin Firth et Emma Thompson, à l’antenne sept fois depuis dix ans, dont la dernière fois, le 17 décembre sur TMC. Même genre et même valeur sûre pour « The Holiday », romance portée par Cameron Diaz et Jude Law, dégainée près d’une douzaine de fois depuis 2015 sur diverses antennes de la TNT. Cela reste moins que la trilogie « Sissi », avec Romy Schneider, dont la programmation est un passage obligé depuis dix ans. Rien que le premier volet comptabilise 17 diffusions à Noël en une décennie, en bonne partie sur TF1 Séries Films. « Les Bronzés font du ski » réservé aux vacances de février D’autres titres sont moins alignés qu’on pourrait intuitivement le penser. Ainsi, film de Noël par excellence, « La Vie est belle » de Frank Capra (1949) ne compte que quatre apparitions depuis 2015, toutes sur Arte. Et contrairement à une idée reçue, « Les Bronzés font du ski », autre classique du Splendid, n’a pas été proposé à Noël lors des 10 dernières années. Février, mois des vacances au ski par excellence, est privilégié par son diffuseur, TF1. À chaque long-métrage sa saison.