« La Femme de ménage » : qui est son autrice, Freida McFadden ?

En France, personne ne l’a vue. Ni Frédéric Thibaud, son éditeur chez City Éditions qui l’a découverte, ni Hélène Fiamma, la numéro 1 de J’ai Lu qui l’édite en format poche. Qui est Freida McFadden , qui depuis trois ans ne cesse d’affoler le petit monde feutré de l’édition avec des chiffres de vente stratosphériques ? Plus de 35 millions d’exemplaires vendus à travers le monde, dont 12 millions rien que pour « La Femme de ménage ». Sur elle, les rumeurs les plus folles circulent, d’autant qu’elle a déjà écrit une dizaine de romans et qu’elle publie entre deux et trois thrillers par an. Certains l’affirment : elle n’existe pas, ses livres sont le fruit de l’intelligence artificielle. Sauf que lorsqu’elle a écrit ses premiers romans et qu’elle les a publiés sur Amazon il y a plus de dix ans, l’IA n’était pas à la portée du grand public. Des accusations qui font sourire la principale intéressée, qui y a répondu avec humour sur son compte Instagram. Se filmant avec une moustache et un chapeau, la romancière confirme que si elle écrit beaucoup, c’est tout simplement parce qu’elle adore ça. Sur son site personnel, elle écrit avec humour, encore : « La fée bleue m’a transformé en une vraie personne il y a environ cinq ans, après que j’ai sauvé Geppetto de la noyade ». Médecin, elle continue à travailler un à deux jours par semaine « Freida est très drôle en fait. Elle se moque beaucoup d’elle-même et des rumeurs », commente son éditrice française. Après les États-Unis, c’est en France qu’elle vend le plus. D’elle, on sait qu’elle est née il y a 45 ans à New York, aux États-Unis, un 1er mai. La jeune femme a passé son enfance à Manhattan dans une famille favorisée, son père étant psychiatre et sa mère podologue. Elle vit désormais à Boston avec un mari ingénieur, ses deux enfants et un chat. Médecin diplômée de Harvard, elle est spécialisée dans les lésions cérébrales et il n’y a encore pas si longtemps, selon son entourage, elle continuait de travailler un à deux jours par semaine à l’hôpital. Si elle donne régulièrement de ses nouvelles à ses fans sur les réseaux sociaux, la romancière donne peu d’interviews, fuit séances de dédicace et tapis rouges. Son nom de plume est d’ailleurs un pseudo. En tant que médecin, elle a absolument voulu conserver son anonymat, selon son éditeur américain. Malgré le succès, ou peut-être plutôt à cause de celui-ci, l’autrice continue de cultiver sa discrétion.