« Pas question de le voir sans mes copines » : les fans du livre « La Femme de ménage » impatientes de découvrir le film

« Ce roman doit son succès aux lecteurs ! » Et c’est une connaisseuse qui l’affirme : Anne Maizeret n’est autre que l’éditrice chez J’ai Lu de Freida McFadden et de sa phénoménale « Femme de ménage » vendue à 2,4 millions d’exemplaires en France. La professionnelle rappelle qu’avant les libraires et la presse, le thriller a bénéficié d’un formidable bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux, et notamment sur TikTok. C’est sur le web que Melinda l’a découvert. « C’était il y a deux ans, pendant l’été. Je suis des groupes de lecture sur Facebook et je remarque que de plus en plus de personnes parlent d’un polar psychologique assez dingue et qu’on ne peut pas lâcher. » Alors la quadra, boulangère dans un village près de Château-Thierry dans l’Aisne, finit par s’offrir le fameux petit livre. Et elle ne l’a pas regretté. « Dès que je l’ai commencé, j’ai été happée par l’histoire, j’ai adoré l’héroïne et je l’ai lu en un week-end. J’ai eu la trouille par moments, car certaines scènes ne sont pas faciles. Et surtout, je me suis complètement fait avoir. La fin est juste dingue ! » Melinda aime tellement le roman qu’elle s’est offert dans la foulée tous les livres de la romancière. « C’est terriblement efficace et très addictif » « Je suis vraiment devenue une vraie fan et je les achète en grand format, car je n’ai pas la patience d’attendre qu’ils sortent en poche », sourit-elle, déjà impatiente de voir le film. « Mais je ne sais pas quand, car c’est une période chargée pour nous, confie-t-elle. Mais mon mari m’a promis de venir avec moi ». Sylvie, professeure de lettres à la retraite, est tombée sur « La Femme de ménage » un peu par hasard. « Un week-end pluvieux chez des amis, il trônait sur la table de nuit et j’ai été attirée par cette couverture étrange, un œil dans une serrure. J’ai commencé et je n’ai pas pu m’arrêter. Pourtant, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé », se marre la sexagénaire. Elle est plutôt Gallimard ou Éditions de Minuit, Proust ou Mauvignier. « D’un point de vue littéraire, on repassera, mais je dois l’avouer, c’est terriblement efficace et très addictif. » Elle s’est discrètement offert les trois suivants. La Freidamania n’a pas épargné les jeunes. « Les livres qu’on doit lire au lycée sont parfois tellement barbants que ça fait du bien de lire pour son plaisir », témoigne Susie, 17 ans, en terminale dans les Yvelines. « Entre Balzac et Corneille, une petite bouffée d’oxygène », rigole l’adolescente. « Freida McFadden est dans l’air du temps. Son livre est très féministe et je l’ai même prêté à un copain qui ne lit jamais et a trouvé que c’était très chouette ! » Il ne manque plus que le découvrir sur grand écran. « J’irai évidemment le voir mais plutôt à la rentrée, après les fêtes, conclut Suzie. Car pas question de le voir sans mes copines ».