« En Algérie, à la dichotomie entre partisans du régime et partisans du changement démocratique, le pouvoir substitue la distinction entre patriotes et traîtres »

Si elle marque un raidissement à Alger de la relation bilatérale, la proposition de loi criminalisant la colonisation française en Algérie, adoptée par les députés algériens le 24 décembre, est aussi caractéristique de la fuite en avant du régime, analyse Mouloud Boumghar, professeur de droit public, dans une tribune au « Monde ».