Brigitte Bardot n’est pas une amoureuse des animaux. Elle est une misanthrope sélective qui a trouvé dans l’animalisme un alibi moral parfait pour recycler un vieux fonds colonial, raciste et obsessionnel. Chez elle, l’amour des bêtes n’est pas universel : il est identitaire. Il sert à trier, à hiérarchiser, à désigner l’ennemi. Et l’ennemi, comme par hasard, parle arabe, prie musulman et existe de trop près. Bardot ne défend pas les animaux contre la cruauté humaine. Elle défend une France fantasmée contre une population qu’elle juge incompatible avec son imaginaire. Le combat n’est pas éthique, il est culturel. L’indignation n’est L’article Brigitte Bardot ou la xénophobie empaillée : quand la diplomatie française se drape en poils de la bête est apparu en premier sur Actualités Tunisie Focus .