C’était un dimanche de fin novembre 2018. Non négociable. Ce jour de vide dominical, à 14 heures, ou rien. C’était déjà un miracle que Brigitte Bardot accepte de nous recevoir chez elle. Pas à la Madrague, où elle dort, mais dans sa ferme des hauteurs de Saint-Tropez (Var), la Garrigue, où elle passe toutes ses journées parmi ses animaux. Au téléphone, très hésitante, l’ex-star des sixties avait accepté l’entretien — avec pour prétexte une exposition sur sa carrière à Marseille — quand on lui avait parlé des chats abandonnés dont on s’occupe à Paris. Cette écorchée vive se méfie a priori de tout humain, mais quand elle sent une vraie sensibilité à la cause animale , sa voix change, plus amicale, plus douce.