En 1999, en coopération avec les Nations Unies, le Cambodge accepte de juger, vingt ans après les faits et devant un tribunal extraordianire, ses anciens dirigeants. Ces hommes à la tête du régime communiste totalitariste cambodgien, de 1975 à 1979, sont accusés de crimes contre l'humanité. Parmi eux, le tortionnaire Douch, Kang Kek Ieu de son vrai nom, est accusé d'avoir torturé des milliers de personnes. Parmi les prisonniers passés entre ses mains, l'anthropologue français François Bizot. Reçu au micro d'Europe 1 par Jean-Pierre Elkabbach, il raconte les trois mois qu'il a passé dans un camp de prisonniers.