Une visite en prison qui pourrait se prolonger au-delà de ce qu’ils avaient prévu. Trois personnes ont été interpellées dans la nuit de ce lundi à mardi à Fresnes ( Val-de-Marne ), soupçonnés d’avoir essayé de faire rentrer de la drogue dans le centre pénitentiaire avec un drone. Il est environ 5h30, ce mardi 30 décembre, et l’air est glacial en Île-de-France. Mais les fraîches températures n’ont pas réduit la vigilance des agents de la maison d’arrêt de Fresnes , qui voient un drone survoler l’un des bâtiments de la prison. Ils avertissent alors les forces de l’ordre, qui parviennent à localiser le télé-pilote, situé sur le toit d’un bâtiment voisin, le foyer pour jeunes travailleurs Adoma. Lors de leur arrivée sur les lieux, les policiers l’interpellent, ainsi que deux complices qui se trouvaient avec lui. Le drone, lui, finit sa course sur le bitume, s’écrasant au sol. Trois colis récupérés La télécommande de l’appareil a pu être récupérée par les policiers. Mais ce sont surtout les trois colis contenant des produits stupéfiants qui intéressent les enquêteurs du commissariat de L’Haÿ-les-Roses, chargés de l’enquête, précise une source policière. #SurveillanceRenforcéeDesLieuxDeDétention | Cette nuit, les policiers ♂️ sont intervenus suite à un survol de drone au-dessus de la maison d'arrêt de #Fresnes . ➡️ Saisie de 3 colis contenant des produits stupéfiants 3 interpellations pic.twitter.com/TNg8rJlMqJ — Préfecture de Police (@prefpolice) December 30, 2025 Les trois individus ont eux été placés en garde à vue. « Une enquête est en cours pour des faits de tentative de remise de stupéfiants à détenu du centre pénitentiaire de Fresnes, à l’aide de drone », confirme sobrement ce mardi matin le parquet de Créteil. Ces livraisons ou tentatives de livraison aériennes se sont multipliées ces dernières années , et les prisons françaises ont bien du mal à les endiguer. À Fresnes, trois personnes avaient déjà été interpellées pour une infraction similaire en août dernier . Le problème se pose aussi de manière aiguë dans l’Essonne, où la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis a bien du mal à se défaire de ce fléau .