LFR2 : Cheikh Diba défend la gestion budgétaire et justifie la loi de finances rectificative

Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a tenu à clarifier devant les députés, ce matin, plusieurs points concernant la situation budgétaire du Sénégal ainsi que les raisons ayant motivé la présentation d’une seconde loi de finances rectificative. Concernant les recettes fiscales qui s’élèvent à 137 milliards, le ministre a rejeté toute baisse de performance. « En terme de glissement annuel, nous sommes à plus de 11% par rapport à 2024 », a-t-il précisé prenant en compte la dynamique positive des rentrées fiscales. Le ministre a également défendu l’image du pays sur la scène internationale :  « l'image du Sénégal n’est pas écornée », a-t-il affirmé, rappelant que c’est justement « un travail inédit de transparence » qui a été à l’origine de la relance de la coopération avec le FMI. Aussi, le ministre Cheikh Diba rappelle que le remaniement ministériel intervenu en septembre a entraîné des réorganisations budgétaires importantes. Selon lui, il y a eu des changements avec des ministères et des décrets de transferts sont intervenus compte tenu du périmètre institutionnel », a expliqué le MFB. Ces modifications ont nécessité de redistribuer les crédits et programmes entre différents ministères pour s’adapter aux nouvelles attributions. Par ailleurs, le ministre a souligné qu’un travail important a été réalisé dans le cadre des décrets d’avances, avec des réajustements effectués tout en préservant l’équilibre budgétaire. Une démarche volontaire de transparence Sur le plan légal, le ministre a tenu à préciser que le gouvernement n’était pas dans l’obligation de présenter une loi de finances rectificative. « Nous n’étions pas tenus de présenter une loi de finances rectificative. Nous avons voulu faire ce travail pour renforcer la crédibilité avec le parlement », a-t-il souligné, insistant sur le fait que cette démarche s’inscrit dans une logique de transparence et de respect des institutions, tant du point de vue légal que de l’opportunité. Cette initiative témoigne, selon le ministre, de la volonté du gouvernement de maintenir un dialogue constructif avec le parlement et de renforcer la confiance dans la gestion des finances publiques du pays. www.dakaractu.com