Ils étaient 40 à avoir été interpellés samedi soir place de Varsovie et sur l’esplanade du Trocadéro ( XVIe arrondissement de Paris). 40 supporters du Paris Saint-Germain , venus célébrer, fumigènes et feux d’artifice en main, l’année historique que vient de passer leur club , qui a inscrit pour la première fois de son histoire son nom à la liste des vainqueurs de la Ligue des champions. S’ils ont tous été placés en garde à vue dans trois commissariats de la capitale, les gardes à vues de 26 de ces supporters ont été levées dans la journée de dimanche, nous indique le parquet de Paris. Parmi les 40 personnes, deux étaient mineurs, et relevaient donc d’autres parquets en fonction de leur commune de résidence. Des supporters « inconnus de l’autorité judiciaire » Reste ainsi douze personnes. Onze hommes et une femme, tous « inconnus de l’autorité judiciaire, sauf une pour des faits routiers », poursuit le parquet de Paris . Lundi, ils ont été déférés devant le délégué du procureur, ce dernier ayant requis le paiement d’une contribution citoyenne auprès d’une association d’aide aux victimes. Leur sont reprochés « des faits de détention d’article pyrotechnique de catégorie F4, T2 ou P2 par une personne non titulaire d’un certificat de formation ou d’une habilitation ». À l’origine, une enquête avait été ouverte « des chefs de participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations et détention sans motif légitime et interdit par arrêté d’engin incendiaire ». Pourtant, « aucun fait de dégradation n’a été relevé », indiquait dès dimanche soir le parquet. Reste que les 12 personnes ont été condamnées à verser cette contribution citoyenne de 500 euros chacun à une association, dont le nom n’a pas filtré. Aucune autre poursuite n’a été engagée.