« Ne laissez pas un ballon gâcher la fête. » C’est avec cette phrase que la fondation Vinci Autoroutes a relancé, il y a quelques jours, sa campagne de sensibilisation sur le protoxyde d’azote . En ligne de mire : la Saint-Sylvestre. Utilisé notamment en cuisine ou en médecine mais détourné à des fins récréatives, le gaz inhalé avec un ballon de baudruche endeuille désormais, comme la drogue et l’alcool, les fins de soirées. En novembre, Mathis, 19 ans, avait été mortellement heurté en plein centre de Lille par un conducteur ayant consommé du « proto ». Le 3 décembre, à Alès (Gard), ce sont trois jeunes, âgés de 14 à 19 ans, qui avaient péri, noyés dans leur voiture échouée dans la piscine d’un particulier. Deux d’entre eux, dont le conducteur, avaient absorbé du gaz hilarant.