Dans l’Oise, un homme retranché chez lui se rend après trois heures de négociation avec les gendarmes

Le village de Sarcus ( Oise ), près de Grandvilliers, a été le théâtre d’un important dispositif de forces de l’ordre ce mardi 30 décembre. Le centre bourg de cette commune de 200 habitants a été littéralement bouclé par la gendarmerie. Un homme de 48 ans, habitant de la rue des écoliers, aurait tenu des propos suicidaires et menacé des riverains « de tout faire sauter », selon nos confrères du Réveil de Neufchâtel, pour qui le quadragénaire aurait déjà tenté de mettre fin à ses jours par pendaison, trois ans auparavant. L’intervention des militaires s’est achevée à 14h30, soit trois heures après l’arrivée de négociateurs formés par le GIGN (groupement d’intervention de la gendarmerie nationale) . « L’homme s’est rendu sans poser de difficulté et a été conduit dans un centre hospitalier », explique-t-on du côté du groupement de Gendarmerie de l’Oise. « Il aurait vécu une déception amoureuse » Les faits ont commencé en fin de matinée. Alerté par des habitants, l’agent communal aurait tenté de joindre le forcené ainsi que le maire mais l’homme n’avait pas répondu à leurs appels. « La brigade locale a été appelée à 11h30 pour un homme qui tenait des propos suicidaires, explique-t-on au groupement de gendarmerie de l’Oise. Des militaires du PSIG (NDLR : peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), en plus des négociateurs, sont venus renforcer les équipes sur place. » Plusieurs véhicules de sapeurs-pompiers se sont aussi déplacés, ainsi qu’une ambulance au cas où le forcené aurait mis en application ses propos. Les pompiers ont d’abord tenté d’établir un contact, mais l’habitant leur aurait dit qu’il allait « tirer dans le tas. » Les négociateurs régionaux, rompus à l’exercice, ont réussi à établir le contact avec l’individu. « D’après les éléments que nous avons, il n’était pas armé, précise-t-on au groupement. Ce monsieur aurait vécu une déception amoureuse et n’arrivait plus à faire face. »