Cette année, le Noël de Johan Djourou a eu lieu en plein été

A l’heure de regarder 2025 dans le rétroviseur, le nouveau directeur technique de l’équipe nationale féminine évoque l’Euro avec émotion. Des souvenirs, dit-il, où puiser de l’élan et de la force au quotidien Cette année, le Noël de Johan Djourou a eu lieu au mois de juillet. Le jeudi 10. Les Mères Noël s’appelaient Riola Xhemaili et Géraldine Reuteler et le cadeau a été délivré à 22h49 – «Et le buuuut! Egalisation! Magique!», ont hurlé les commentateurs sportifs. Alors que la Nati pensait être éliminée de son Euro à domicile, elle se qualifie ce jour-là pour les quarts de finale sur le fil, dans le temps additionnel. Frisson collectif. «L’Euro féminin a été un événement exceptionnel. Les émotions vécues dépassent la compréhension», se remémore Johan Djourou, aujourd’hui directeur technique de l’équipe nationale féminine, quand lui est demandé de regarder 2025 dans le rétroviseur. Pour son sport, l’année a été belle sur le terrain, parfois moche en dehors – les spectateurs du tirage au sort de la Coupe du monde 2026 en sont témoins . Pour trouver de l’élan et du sens, l’ancien défenseur bien-aimé de l’équipe nationale (76 sélections) puise dans le souvenir inépuisable de cet été doré où les Suissesses ont rempli quatre fois les trois plus grands stades du pays. «Comme joueur, il n’y a pas la même place pour les émotions. Il y a de l’adrénaline bien sûr, mais le terrain, c’est d’abord le travail, la performance, tu te laisses moins traverser par tes états d’âme même si tu sens l’énergie des supporters, glisse Johan Djourou. Passer de l’autre côté, c’est une chance et un long apprentissage.» Voir plus