« Je ne sais pas si je vais tenir ou pas » : l’un des instigateurs du piège à la sextape à Saint-Étienne incarcéré la semaine prochaine

Il est l’un des auteurs du piège à la sextape à Saint-Étienne et il avait aussi révélé l’affaire. Condamné à quatre ans de prison par le tribunal correctionnel de Lyon, Gilles Rossary-Lenglet avait annoncé au début du mois faire appel de sa condamnation. Mais en attendant, l’ancien communicant connaît la date de son incarcération. Mercredi prochain, il devra se présenter à la prison de Lyon-Corbas (Rhône) à 10h30, indique ICI Saint-Étienne Loire . En attendant la semaine prochaine, il dit voir écrit une nouvelle série pour son podcast qui sortira pendant son incarcération et voir des amis. « Je vais faire des balades en forêt, je vais picoler avec des amis et essayer d’oublier qui on est, où on est et ce qu’on doit vivre. De toute façon, je ne sais pas, je n’ai jamais été en prison », déclare-t-il. « Je ne sais pas si je vais tenir ou pas » Auprès de nos confrères, il raconte avoir du mal à imaginer quelle sera sa vie derrière les barreaux. « Je ne sais pas comment ça va se passer. J’essaie de ne pas être dans le fantasme, l’illusion. La seule demande que j’ai faite est d’être mis à l’isolement parce que mon état [de santé] n’est pas mortel, mais il enlève petit à petit et très sûrement toute autonomie », relate le quinquagénaire qui explique souffrir d’un diabète sévère. Selon lui, il est reconnu « à plus de 80 % handicapé ». « Donc voilà, c’est lourd. Je ne sais pas si je vais tenir ou pas. Mais j’imagine que mon cas n’est pas exceptionnel et qu’il y a peut-être des protocoles. Je ne le sais pas. Donc je ne me crée pas une angoisse supérieure. Je dois y passer, je dois y passer », ajoute-t-il. Inquiet, Gilles Rossary-Lenglet explique que sa « seule peur » est que son état de santé se dégrade. Son dossier médical va être transmis au service pénitentiaire par ses avocats. Dans cette affaire, l’ancien maire Gaël Perdriau - qui continue de clamer son innocence - a été condamné à quatre ans de prison ferme, les deux autres à trois ans ferme. Seul l’ancien directeur de cabinet du maire, Pierre Gauttieri, qui a reçu une peine de deux ans ferme, n’a pas interjeté appel.