« Quand est-ce qu’ils vont s’arrêter ? » : l’insupportable attente des victimes de l’arnaque immobilière aux sentiments

En avril 2024, Le Parisien révélait le vaste réseau d’escroquerie immobilière de deux frères originaires du Val-d’Oise , qui séduisaient leurs victimes avant de les dépouiller. Plus de cinq ans après l’ouverture de l’enquête, désormais confiée au Pôle financier et économique de Nanterre ( Hauts-de-Seine ), Mounir et Mustafa F., ainsi que leurs complices, ne semblent pas avoir cessé leurs activités douteuses. La liste des victimes continue de s’allonger, notamment grâce à un collectif qui remue ciel et terre pour mettre la fratrie hors d’état de nuire. Pour Nadia et sa mère, le cauchemar débute en 2018, quand elles tombent sur une annonce en ligne pour acheter une petite maison à Villemomble (Seine-Saint-Denis), correspondant parfaitement aux critères de sa mère. Les deux femmes visitent le bien, vendu à 150 000 euros, avec Mounir F. et sa sœur Myriam. « Ils se présentent comme des professionnels, qui jouent avec des millions », se souvient Nadia.