En Birmanie, le principal parti pro-militaire revendique depuis lundi 29 décembre la victoire de la première phase des élections législatives. Des élections organisées par la junte au pouvoir depuis le coup d'État en 2021, et critiquées par de nombreux pays et observateurs internationaux. Ces derniers dénoncent la répression de tout semblant d'opposition et une manœuvre destinée à pérenniser le régime. Alors que deux autres phases du scrutin sont prévues les 11 et 25 janvier 2026, l’économie birmane depuis le coup d'État est aussi dans une situation complexe. Entretien avec Elsa Lafaye de Micheaux, docteure en économie et professeure d'économie politique de l'Asie du Sud-Est à l'Inalco (l'Institut national des langues et civilisations orientales).