Dans une note transmise au bureau de Dakaractu Thiès, le président du mouvement "Progrès", Djibril Bâ, a tenu à la veille de la cérémonie de présentation du Plan de redressement, à apporter sa pierre à l'édifice dans un contexte de réflexion et de partage pour booster notre économie. Pour réussir ce nouvel élan, M. Bâ esquisse un postulat de base à savoir : " 1. Sans la paix et la justice, tout est voué à l’échec ; 2. La transparence sera de rigueur ; 3. Toute activité créatrice de richesse est prioritaire ; 4. La jeunesse sera au cœur des préoccupations. À travers ce rendez-vous, il est incontestable que le Sénégal est aujourd'hui entre les mains d'un gouvernement transparent, rigoureux, qui respecte ses engagements et communie avec son peuple. Bref la rupture est devenue une réalité. Faisant suite à la mauvaise gestion de l'ancien régime, que chaque citoyen et tous les agents économiques d'ici et dans la diaspora s'engagent et restent alertes pour un redressement de notre économie mise à terre", a-t-il souligné. Et pour mettre notre pays sur les rails de l’émergence, l'ingénieur financier a listé les axes saillants : " • Procéder très rapidement à un remaniement ministériel et collaborer avec des technocrates qui maitrisent les enjeux du moment et sont en phase avec l’idéologie du projet porté par les nouvelles autorités; • À l’image du secteur privé, fixer des objectifs à tous les agents de l’administration publique à travers des indicateurs objectivement vérifiables; • Mettre en place une stratégie efficace pour plus de célérité dans le traitement des dossiers administratifs et surtout ceux relatifs à la dette intérieure. En d’autres termes les entreprises locales ont besoin de trésorerie et de fonds de roulement pour faire fonctionner leurs activités et par ricochet stimuler l’emploi ; Il faut impérativement un règlement diligent des factures des fournisseurs ; • Collecte de fonds à travers les citoyens d’ici et dans la Diaspora pour financer une partie de notre économie: Application systématique de l’impôt sur chaque activité génératrice de revenus et chaque ménage avec une flexibilité dans le recouvrement; •Renforcer la douane pour la collecte de taxes dans les frontières et à l’intérieur du pays; • Démarcher les citoyens nantis pour participer au financement de l’économie sur des secteurs créateurs de richesse ; • Appuyer, à travers des subventions, le secteur privé local à travers une approche inclusive et transparente; • Booster les stratégies de développement des chaines de valeurs agricoles locales, encourager la consommation locale etc; • Booster les partenaires techniques et financiers (diplomatie) pour la mise en œuvre diligente de tous les projets d’investissement créateurs de richesse ; • À défaut d’avoir une banque d’investissement, à travers la DER, la BNDE, la Banque Agricole, le FONGIP etc.., faciliter l’accès au financement au profit des jeunes porteurs de projet en mettant en place un dispositif de suivi du crédit qui impliquera la Police et la Gendarmerie pour éviter les détournements d’objectifs. Bien entendu, une Loi devra encadrée l’implication des FDS dans le processus ; . Éponger les dettes des producteurs dùs depuis la COVID pour soulager le monde rural et les institutions financières ; • Chaque zone agroécologique devra être valorisée en fonction de ses potentialités locales et en collaboration avec les partenaires techniques et financiers (territorialisation): • Sensibiliser davantage les populations pour une minimisation des charges de l’Etat au sein de l’administration à travers des spots publicitaires et • Renforcer le slogan « armée et nation » pour accompagner le projet et les initiatives de l’État dans le cadre de la citoyenneté". Avant de terminer, il a ajouté qu'il faudrait aussi à travers des visites formelles, "Informer, sensibiliser et solliciter les prières de toutes les familles religieuses pour leur participation active au processus de redressement"... www.dakaractu.com