Comme en témoigne son véto, Kinshasa ne veut pas que Thabo Mbeki s’investisse sur la situation sécuritaire de l’est car il défend déjà ceux qui agressent le pays. C’est la réaction au vitriol du gouvernement congolais qui a décliné l’invitation de l’ex-président sud-africain pour participer à une rencontre dans son pays avec certains opposants congolais du 3 au 6 septembre 2025. Des membres de l’exécutif sont invités, ainsi que Eberande Kolongele, monsieur Sécurité du chef de l’État et Vital Kamerhe, comme aussi le numéro 1 de la Chambre basse qui se retrouverait d’ailleurs en Afrique du Sud en raison des soins médicaux. « Quelles que soient les intentions de l’ancien président sud-africain, le président de l’Assemblée nationale et le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité ne répondront pas à l’invitation », tranche Patrick Muyaya. Donc l’initiative, a-t-il annoncé, est inopportune, car l’administration Tshisekedi est déjà engagée dans d’autres démarches. « Il ne faut pas oublier que la nature de la crise que nous connaissons, elle est d’abord sécuritaire du fait de l’agression du Rwanda et que celle-là est bien prise en charge par les processus de Wash