Les catastrophes naturelles comme celle de Blatten mettent en évidence les particularités du système d’assurance suisse des dégâts naturels. Mais l’intensité croissante des événements liés au changement climatique et le retrait des assureurs à l’étranger soulèvent de nombreuses questions L’ensevelissement de Blatten, les inondations à Sierre, Chippis et dans le Val Maggia, la tornade de La Chaux-de-Fonds… Ces dernières années, les catastrophes naturelles, et les dégâts qu’elles provoquent, ont marqué les esprits. Alors qu’une récente étude montre qu’il est désormais trop tard pour atteindre l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C comme le prévoyait l’Accord de Paris, ces cas soulèvent plusieurs questions à propos de l’assurance des risques naturels. Avec le changement climatique, le système suisse, jugé robuste et souvent présenté comme un modèle d’efficacité, pourrait être confronté à des événements de plus en plus intenses et donc destructeurs. Lire aussi: Franziska Biner, ministre valaisanne depuis cent jours: «Blatten me marquera pour très longtemps» Voir plus