À la manière des artistes contemporains, les politiques produisent des œuvres dont ils sont les seuls à détenir la clé, juge notre chroniqueur, le géographe et essayiste Christophe Guilluy. Mais, comme l’art contemporain, la politique attire peu d’amateurs et de plus en plus de spéculateurs, de banquiers ou de milliardaires. Et, bizarrement, que les discours se perdent dans les limbes ne semble guère les préoccuper.